lundi 1 février 2010

*27

Il est revenu le salaud. Je peux le crier, je le déteste. Il n'avait plus de nouvelles depuis quelques temps, je le croyais même parti. A ma grande joie.
Il n'en est rien, il a juste attendu le bon moment, comme à chaque fois. Et à chaque fois, il m'attrape sans que je ne puisse faire quelque chose. C'est un malin, un putain de salaud croyez-moi sur paroles. Je prie pour que ne le croisiez nulle part.

Il a une tendance mesquine à vous attendre quand vous ètes seul. Et que vous n'avez pas l'esprit occupé par quelque chose d'autre. Il vous pose des questions qui semble dans un premier temps totalement innocente mais auxquelles vous ne pouvez pas répondre. De ces absences de réponses, il en profite pour vous en poser d'autres, auxquelles vous ne pouvez toujours pas répondre et ainsi de suite.

Il se nourrit de cela. Des silences mentaux, de ces questions que l'on pourrait qualifier pour certaines de "Métaphysiques". Il se nourrit aussi de ces doutes liés à ces absences de réponses mais ses mets qu'il préfère reste la peine et la souffrance.

On m'a dit d'essayer de vivre avec, qu'il m'accompagne constamment pour qu'il prenne un peu moins de place.
Mais une fois qu'il se tait, pourquoi devrais-je le faire revenir, lui qui me fait tant de mal...

Lui, ce malaise.

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