mercredi 21 octobre 2009

*20

Ca fait longtemps que je veux accoucher d'un article, mais sans succès. J'avoue que la nouvelle vie dont je voulais tant m'accorde peu de véritable temps pour moi-même. Et quand, j'en avais, rien ne venait. Un véritable blocage, un blackout qui m'empêchait d'aligner ne serait-ce que quelques lignes.

Peut-être m'a t-il fallu le temps d'apprivoiser, d'assimiler les mécanismes de cette vie qui a tant changé.
A l'heure actuelle, j'ai l'impression d'être sans élastique, sans assurance. Une véritable vie de préadulte, à la fois effrayante et excitante.

A ma grande surprise, il m'arrive d'avoir de la nostalgie quand je repense à Valenciennes. Pas que je la regrette, mais je lui trouve un certain charme à vrai dire. Une simplicité, une relative aisance. Mais je sais également que le temps modifie les souvenirs, qu'il les rend beaucoup plus radicaux. Peut-être que si je me projetais avec beaucoup plus d'objectivité, je verrai que ce fruit qui semble appétissant a en fait des traces de moisissure.

Il est possible que je pense cela car je dois avouer que ce n'est pas le Maxime des grands jours qui écrit aujourd'hui.

Le beau tableau Parisien, quasi idyllique, s'est couvert et assombri de la même manière qu'un ciel d'automne. Il parait que c'est la saison qui fait ça. Possible après tout.
Reste que je me sens seul au milieu de cette masse grouillante. Il parait que c'est normal, que c'est le début. Possible après tout.
Mais le fait que je ne sente pas du tout à l'aise avec les autres élèves par exemple est beaucoup moins normal...

A suivre.